Biographie

« Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé concevoir et décrire des univers dans lesquels prédomine l’imagination ; et ainsi conter des histoires en mesure de captiver le lecteur. Je suis fait pour conter… »

 

ANNÉES 80 : UNE GENÈSE PROLIFIQUE

De fait, « AarCov », doté d’une imagination fertile et d’un sens aiguisé du récit, a commencé à écrire durant l’enfance : au début des années 80, après avoir écrit de nombreux poèmes qu’il illustre lui-même et que certains camarades d’école apprennent avant de les réciter en classe ; il rédige ses premières nouvelles fantastiques, qu’il illustre également lui-même, et qu’il réunit par groupes de 3 : c’est la série des « Trois Récits complets » (1980-1985); incluant un autre recueil de l’époque, « Étranges Aventures ». L’ensemble constitue une série de mini-recueils à triptyques développant des récits courts influencés par le cinéma, la télévision et la bande dessinée. (On y voit alors des références hétéroclites allant de Spielberg à la Quatrième Dimension en passant par Roger Leloup et Marvel). Mais à l’aube des années 90 tout ce travail de départ sera à jamais perdu dans les aléas de la vie, et il n’en subsiste aujourd’hui que quelques titres… Une autre histoire est rédigée en parallèle pour répondre à un concours lancé dans un magasine : « Le Pantin désarticulé » ; mais la participation n’ira pas plus loin. À cette époque il conçoit une revue qui ne verra jamais le jour, « la Détente », dont il réalise les couvertures.

Cependant, à partir de 1986 Covalis amorce un virage en se lançant à corps perdu dans une série de romans et de nouvelles plus aboutis, qui vont lui permettre de construire son style et de se lancer dans sa passion : c’est l’époque des premiers romans chargés de références cinématographiques, comme « Shuskam »(qui lorgne du côté de Tron), la trilogie de « Péril galactique » (qui, elle, lorgne du côté de Star Wars), « Les Sept Pierres de Karzall » (entre « le Seigneur des Anneaux » et « Dark Crystal »), ou encore « Le Solitaire » (1986-1987), un thriller d’anticipation à situer entre K2000, Martin Scorcese et Clint Eastwood (à l’époque de l’Inspecteur Harry), roman qui va connaître deux nouvelles versions : d’abord « An 2020 : le Solitaire… » en 1990, puis « An 2100 : le Solitaire… » entre 2014 et 2016.

Durant l’été 1987, après ce thriller, il écrit « La Route sans issue », un roman fantastique inspiré d’une expérience personnelle, avant d’entamer un premier recueil assez conséquent d’histoires fantastiques, « Dimanche 29 octobre… », auquel il convient d’ajouter alors trois autres histoires indépendantes, des nouvelles aux allures de romans, affiliées à un mini-recueil : celui-ci réunissait donc « Prisonniers du Néant » (qui a rejoint depuis le recueil « Histoires sous Haute-Tension », « Les Maîtres de la Nuit » (nouvelle qui a intégré depuis le recueil « Exobiocidia ») et « Nom de code : le Serpent –Le Mort aux trousses », qui surfait clairement sur le style du Solitaire. Un recueil de trois nouvelles qui n’était pas sans rappeler bien malgré lui les anciens « Trois Récits complets » de par la forme, mais les recueils les plus récents de par le propos !

Entre temps,  une autre nouvelle écrite au lycée, « Uranium 236 », qui préfigure le ton plein de suspense des futurs recueils des années 1990, disparaît sans laisser de traces, perdue là-encore dans les remous de la vie. Durant ces années-là, Covalis peaufine son style,  grâce notamment à sa participation au journal de son lycée, « En bref », dans lequel il rédige plusieurs articles, dont certains ont été intégrés aux « Chants galactiques » et aux recueils de poèmes. Sa participation est si active jusque dans la vente des magasines, que bientôt il en devient presque le rédacteur en chef ; mais l’expérience tourne court et s’achève prématurément à la sortie du lycée.

On notera au passage que l’une des histoires de « Dimanche 29 octobre… », intitulée « T.I.T.A.N. », participe en 1992 au concours de la meilleure nouvelle étudiante à la fac de Rennes 2 Haute-Bretagne, où elle divise le jury, une partie la classant avec passion en tête du concours pour son style maîtrisé et son singulier découpage, alors qu’une autre la critique, notamment pour son absence de chute réelle : au final elle échoue de peu face à une autre nouvelle, et Covalis ne remporte pas le premier prix, un voyage à Londres ; mais l’expérience est formatrice…

 

DÉCENNIE 90 : UNE OEUVRE PLUS ABOUTIE

Dans les années 90, après la seconde version du Solitaire, « AarCov » se lance dans un projet plus ambitieux avec « les Incursions » : d’abord « Zeit, l’Incursion » (1991-1993), puis « Rubycon, la seconde Incursion » (1994-1995) ; un diptyque délirant sur le thème des voyages inter-dimensionnels qui voulait au départ rendre hommage à un groupe musical, mais qui finit dans une apothéose cosmique surprenante ! Cette décennie voit aussi l’émergence de quelques autres romans fantastiques, « Kalbaconia, au cœur du Labyrinthe » ; une fresque là-encore inter-dimensionnelle ; puis « Retrievers Day, le Jour des Chiens de chasse » (ce dernier, ayant été détruit, n’existe plus : aujourd’hui il n’en subsiste que le sommaire).

Durant cette décennie prolifique et jusque dans les années 2000, l’auteur nous gratifie de deux recueils de poèmes, « Ricochets », puis « Systèmes », dont certaines œuvres seront éditées localement chez un petit éditeur angevin ; et ensuite de deux imposants recueils de nouvelles fantastiques – en fait les plus aboutis à ce jour :

D’abord les « Histoires sous Haute-Tension », assez générales, qui développent des synopsis sombres et tendus agrémentés d’une bonne dose de suspense et de chutes souvent étonnantes ; puis « Exobiocidia », qui reprend ce même principe, mais qui y ajoute un fil rouge commun à ses différentes histoires : la présence d’au moins une entité extraterrestre impliquée dans un fait divers. Certains des récits des « HSHT » sont si longs qu’ils peuvent d’ailleurs faire l’objet de romans à part entière, tandis que d’autres sont si courts qu’ils ont été baptisés les « Courts-circuits » (des histoires très courtes insérées entre deux nouvelles plus longues et qui font office d’entractes !) : à noter que l’un d’eux, intitulé « Volte-face », suit le même scénario que le film homonyme de John Woo pourtant sorti des années plus tard, et sans qu’il y ait eu plagiat !

Dans le même temps l’auteur expérimente une écriture de plus en plus délirante qu’il met au service d’histoires étranges à des années-lumière de notre monde : ce sont les « Chants galactiques ». Ils réunissent le « Délirium » (un délire littéraire extrême, sous-titré « Journal de bord d’un esprit fou », entamé en 1989 et que l’on ne peut prétendre fini à l’heure qu’il est) ; « Pyrothalamus » et le « Diptyque des Tarkéïdes » : des œuvres envoûtantes mais commercialement peu exploitables ; qui témoignent surtout d’une volonté d’explorer d’autres univers tout en triturant la langue française. Une passion qui l’amène au passage à travailler dans les jeux de l’esprit (mots fléchés et croisés, entre autres, avec la constitution de répertoires spéciaux des mots courts pour en faciliter la réalisation). D’un autre côté il met par écrit ses propres rêves agrémentés de schémas explicatifs dans « Dreamland », œuvre onirique intemporelle qui s’étale sur plus de trente ans.

 

ANNÉES 2000 : UNE RÉCESSION PROGRESSIVE

Après cette période faste des années 1990-2000, Covalis entre dans les années 2010, dans une ère sans œuvres littéraires majeures, mais se contente parfois d’échafauder des scénarios de romans, ainsi que quelques suites possibles à ses anciennes œuvres… À côté de cela, durant cette période il se consacre à des activités plus artistiques, domaine dans lequel il excelle également, développant son art graphique déposé à l’INPI sous un autre pseudo ;  et à d’autres projets comme celui d’un jeu d’aventures dont il rédige les textes et crée tous les constituants propres au monde imaginaire concerné…

Et puis, par un beau jour de 2014, sous l’impulsion de son frère  il réattaque, non pas « Zeit », comme ce dernier le souhaitait au départ, mais « An 2100 : le Solitaire… ». En effet, le potentiel commercial et l’antériorité de ce thriller achèvent de le convaincre de commencer une vraie carrière par là, d’autant que trois éditeurs différents lui donnent alors leur feu vert, propositions de contrats à l’appui, avec des critiques encourageantes des comités de lecture : après une préparation de deux ans, il offre donc  à son héros futuriste une édition nationale pour ses trente ans d’existence, tout en restant dans l’ombre d’un pseudo et d’un avatar virtuel pour des raisons personnelles !

 

ANNÉES 2010 : LE GRAND RETOUR

Les éditions suivantes concerneront, tous l’espèrent, et sous réserve de trouver les fonds nécessaires, « Zeit » et « Rubycon », voire « Exobiocidia » ; mais en attendant, venez découvrir l’univers littéraire d’Aaron Covalis à travers « An 2100 : le Solitaire… », actuellement disponible aux Éditions Baudelaire, afin de vous convaincre qu’il existe un talent de longue date qui ne demande qu’à éclore.


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